Brian De Palma nous entraîne à l'époque de la Prohibition dans le Chicago des années 30, où Al Capone règne en maître sur le trafic d'alcool, illégal. Comme dans la célèbre série télévisée éponyme, le film retrace le face-à-face entre le gangster et son ennemi juré, Eliot Ness.
La vedette de ce polar, c'est Eliot Ness (Kevin Costner), un agent fédéral intègre et incorruptible. On y suit sa lutte de longue haleine contre Capone et le crime organisé dans une société américaine corrompue à l'extrême. Pour mener à bien sa mission, il s'entoure d'un vieux briscard (Sean Connery, oscarisé pour sa performance), d'un bleutireur d'élite de son état, et d'un comptable. Car son objectif est simple: s'il ne peut coincer Capone pour meurtre, il pense pouvoir le mettre à l'ombre pour fraude fiscale.
Pour interpréter le caïd de la pègre, Brian De Palma a fait confiance àL'acteur, qui a pris 12 kg, prête son charisme à cette figure emblématique du crime. Et on y croit. D'autant que l'intrigue est haletante. Morceaux de bravoure, courses poursuites en Pontiac rutilantes et fusillades à la sulfateuse rétro se succèdent sans temps morts sur une BO signée Ennio Morricone.
Impossible de ne pas suivre jusqu'au dernier instant ce film aujourd'hui culte. Sorti en 1987, Les Incorruptiblesa attiré dans les salles obscures françaises 2,4 millions de spectateurs et récolté outre-Atlantique plus de 76 millions de dollars de recette. Un joli hold-up qui aurait fait rougir Al Capone lui-même.
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